Tout le monde connait le laïus des députés centristes, macronistes et de droit sur le fait que les cotisations sont trop élevés sur les salaires et que le net perçu est beaucoup trop faible par rapport au brut. Et bien les partisans de ces députés ne vont pas être déçus quand ils vont constater que cet écart va nettement augmenter et qu'ils vont encore toucher moins de net grâce au budget de la sécurité sociale qui sera voté mardi.
Non pas par le simple impact de la hausse des mutuelles mais par la hausse plus que significative des cotisations de prévoyance collective qui vont exploser.
En effet la prévoyance collective est un dispositif d'assurances permettant notamment le maintien du salaire d'un salarié à 100 % en cas d'arrêt maladie ou de congés maternité ou paternité. Chaque salarié dont l'entreprise à souscrit une prévoyance paie donc une cotisation pour financer celle-ci. Et bien cette cotisation va exploser pour deux raisons.
La première c'est que la cour de cassation vient de juger illégale les clauses des prévoyances qui réservent le bénéficie des prestations aux seuls salariés ayant plus d'un an d'ancienneté dans l'entreprise. Clauses présentes depuis toujpurs dans ces contrats. Désormais tous les salariés dès leur embauche vont pouvoir béénficier des prestations de la prévoyance. Augmentation du nombre de bénéficiaires qui va donc contraindre les prévoyances à augmenter leurs tarifs donc les cotisations sur les salaires.
La seconde c'est cette loi de financement de la sécurité sociale qui va littéralement faire exploser les dépenses de prévoyance avec deux mesures : le congé de naissance d'un mois et la limitation de la durée à un mois des arrêts de travail.
La prévoyance va devoir compenser les 30 % de salaire en moins que doit percevoir chaque salarié qui prend un congé de naissance. Et elle va devoir prendre en charge 100 % du salaire d'un salarié en arrêt au-delà du délai de prise en charge par la sécurité sociale (un mois + 2 maximum). Un abysse pour les prévoyances qui devront répercuter ses dépenses sur les cotisations...
La chute du salaire net va être massive et brutale pour bon nombre de salariés. Pour la limiter ils vont devoir demander à leurs syndicats de négocier avec l'employeur pour baisser massivement les prises en charge par la prévoyance d'entreprise ou de la supprimer pour les entreprises non obligées d'en avoir une. Une régression sociale sans précédent ...
Merci à eux et à la gauche caviar pour cet effort violent contre le pouvoir d'achat de ceux qui travaillent !